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L’Inde interdit la dissection d’animaux vivants!

7 JULY 2012 18H42
Inde – Animaux : Le ministère indien de l’Environnement et des Forêts vient de décider que la dissection d’animauxvivants à des fins éducatives était désormais interdite dans les écoles et dans les laboratoires universitaires.
Pour ce faire, les étudiants devront s’appuyer sur des systèmes qui permettent de simuler ces actes.
L’opposition à la dissection animale est un sujet qui se discute aussi en Argentine, en Australie, en Israël et en Italie. La Pologne et la Suisse ont décidé d’interdire cette pratique dans les écoles ou de ne l’autoriser qu’à l’université.
Je sais que ce n’est pas encore le bonheur total mais c’est un pas qui devrait épargner la souffrance de 19 millions d’animaux chaque année.
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cerveau-disponible

Par YOHAN BONIFACE Responsable de l’informatique éditoriale de Libération
Si Internet était à vendre, y aurait-il un prince du Qatar ou une multinationale pour en faire l’acquisition ? Cette question incongrue est-elle déjà obsolète ? L’Internet qu’on croit connaître, neutre et ouvert, ne nous appartient peut-être plus. Devenu le nerf de nos sociétés modernes, Internet est né sur un principe génial : le réseau décentralisé. C’est-à-dire un réseau constitué de mille chemins, impossibles à bloquer ou à contrôler. Cette structure anticensure a révolutionné la liberté de publication. Or, l’emprise de multinationales impérialistes telles Google, Apple ou Facebook est en train de mettre à mal cette structure, et de sévèrement faire reculer la liberté de publication.  
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Être proprio: un rêve moins accessible 

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Crise au Quebec, le logiciel libre porte de sortie ?

Publié le 4/06/2012
Vous avez sûrement entendu parler de la crise sociale et des manifestations qui secouent actuellement le Québec. Un conflit parti de l’annonce de la hausse des frais de scolarité dans la province francophone du Canada. Quel rapport avec le logiciel libre alors ?
Plusieurs associations Quebecquoises de promotion de l’utilisation des logiciels libres ont publié le 28 mai une lettre ouverte au Ministre de l’Education québecois. Dans celle-ci, ils rappellent la décision du gouvernement en mars dernier d’approuver la migration vers Windows Seven de plus de 700 000 postes de travail des organismes publics pour un coût de 1,4 milliard de dollars.
Un chiffre qu’ils rapprochent de celui des revenus générés par la hausse des droits de scolarité qui couvrent seulement 900 millions de dollars dépensés en logicielMicrosoft pour la migration des 500 000 postes du secteur de l’éducation. Ces associations affirment que l’utilisation de logiciels libres pour ce projet permettrait d’économiser plus de 450 millions de dollars, ce qui réduirait de 50% la hausse des droits de scolarité.
Des chiffres et calculs qu’il conviendrait de vérifier évidemment. Cependant, on a constaté dans l’industrie numérique que tous les grands industriels de ce secteur avaient fait le choix de l’open source et du logiciel libre pour des raisons économiques. En effet, il fallait offrir un service au meilleur coût et donc chercher à mutualiser des moyens. L’open source est une réponse évidente à cette problématique.
On peut alors bien évidemment s’interroger sur les raisons qui font que cette évidence économique et industrielle pour certains ne puisse pas s’appliquer à nos services publics qui eux aussi ont à faire face à des problématiques de grande échelle. C’est aussi sans compter sur les enjeux d’indépendance vis-à-vis de grands éditeurs de logiciels et sur la relocalisation possible de ces dépenses sur notre économie nationale.
Bonne réflexion et on se retrouve la semaine prochaine, bon week-end et à bientôt.

Philippe SCOFFONI